BIBLE EN PROVENCE

La Bible dans le temps et les arts

La Bible  à travers les âges   ( 2 )

mer de Tibériade

Jésus-Christ a affirmé qu’il est venu accomplir ce qui était annoncé :

- À la croix : « tout est accompli » (Jean 19/30).

- Ressuscité, aux disciples : « il fallait que s’accomplisse tout ce qui est écrit de moi dans la loi de Moïse, dans les prophètes et dans les psaumes » (Luc 24/44).

 

 

Sa naissance :

Michée 5/1 (A.T.) : « et toi, Bethléem Ephrata, petite entre les milliers de Juda, de toi sortira pour moi celui dont les activités remontent aux temps anciens ».

« Jésus étant né à Bethléem, en Judée, au temps du roi Hérode, voici des mages d’Orient arrivèrent à Jérusalem ».                                                 Matthieu 2/1 (N.T.).

En ce premier siècle de l’ère chrétienne, les langues usitées dans le bassin méditerranéen sont :

Le grec

langue universelle dans les domaines du commerce, de l’industrie, des arts et des sciences.

Le latin

langue officielle de l’empire romain dans les domaines du droit, de la politique et de l’armée.

 

L’inscription que Ponce Pilate fit apposer sur la croix était en hébreu, en grec et en latin.

Avant son ascension, Jésus-Christ ressuscité a demandé à ses disciples de lui servir de « témoins » jusqu’aux extrémités de la terre. 

 

 

Ils annoncent partout son message en empruntant les voies de communications construites dans tout l’empire par les armées romaines.

 

 

Les communautés chrétiennes apparaissent et se développent.

Ressuscité :

Psaume 16/10 (A.T.) : « car tu ne livreras pas mon âme au séjour des morts, tu ne permettras pas que ton bien-aimé voit la corruption. » 

« c’est la résurrection de Christ qu’il a prévue et annoncée en disant qu’il ne serait pas abandonné dans le séjour des morts et que sa chair ne verrait pas la corruption. C’est ce Jésus que Dieu a ressuscité, nous sommes témoins » Actes des apôtres 2/31 (N.T.).

Les témoins de la vie terrestre de Jésus vieillissent, quelques uns ne sont plus là. Le besoin d’assurer aux générations futures son enseignement et ses œuvres apparaît. Plusieurs écrivent. Les lettres ou épîtres sont adressées à des personnes et à des églises.

versets de l’évangile

selon Jean (Kata Joannen)

écrit en grec

À l’époque de Charlemagne (768-814) la formation culturelle et littéraire est assurée par la grammaire, l’arithmétique, la géométrie et la musique.

 

 

Sous son règne, une nouvelle écriture régulière, ronde, claire et lisible est créée : la « minuscule caroline ».

Pour tracer cette écriture le copiste utilise une plume d’oie à bec droit.

 

 

Le progrès culturel donne à cette période l’appellation de Renaissance carolingienne.

 

 

Charles est appelé par son biographe Karl der Grosse (Charles le Grand), en latin Carolus Magnus, francisé en Charlemagne. 

manuscrit du IX siècle

(Exode 20 : 1-5)

Avec massorah

Du 5ème au 10ème siècle, des savants Juifs se penchent sur l’Ancien Testament : « les massorètes (de massorah : tradition) ». Avec soin, ces savants recopient les manuscrits en utilisant de nombreux signes pour marquer les voyelles, l’accentuation, la ponctuation du texte (points voyelles qui s’ajoutent au dessus, au dessous ou dans les consonnes) et annotent le texte par des explications marginales.

À la fin du Moyen-âge, en Europe, apparaît l’impression « xylographique » sous la forme d’une planche     de bois gravée à l’envers (illustrations et textes) imprimée sur une page, plusieurs pages reliées forment                 un livret.

Gutenberg

Johannes Gensfleich surnommé Gutenberg (1395-1468) installé à Mayence (Allemagne) met au point un système de fabrication de caractères individuels fondus en alliage de plomb, d’antimoine et d’étain (impression à caractères mobiles).

 

En 1454, 1455  ou  1456 ?  La Bible Vulgate sort de presse,  imprimée en 42 lignes et

2 colonnes, en 150 exemplaires (30 sur parchemin avec lettres capitales peintes en or et couleurs, 120 sur papier avec capitales en rouge et bleu dont 48 ont été conservés, pour certains seulement par fragments).

intérieur d’une imprimerie vers 1650

Rapidement la technique de l’imprimerie se répand en Europe et des ateliers apparaissent en Allemagne, France, Italie, Espagne où la Bible en latin est imprimée.

En 1522, Martin Luther (1483-1546) termine la traduction du Nouveau Testament à partir du texte Grec en allemand qui est tirée en trois mille exemplaires. Ensuite, il entreprend la traduction de l’Ancien Testament à partir du texte hébreu avec l’aide de collaborateurs qualifiés. La Bible complète traduite en cette langue sort de presse en 1534.

Suite 

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Vers la fin de ce premier siècle les fidèles commencent à rassembler cette littérature qui leur est précieuse.

 

 

La première trace d’un recueil canonique chrétien se trouve chez Justin Martyr (100 ? - 165 ? ). De son temps, il rapporte que lors du culte on lisait chaque dimanche « les mémoires des apôtres » et « les prophètes ».

 

 

L’église, qui a maintenant une collection de livres chrétiens, souhaite une répartition en deux groupes : « le Seigneur » et « l’apostolique » dans lequel les épîtres de Paul auraient une place importante.

 

 

En la seconde moitié du 2ème siècle se précise le contenu « du Seigneur », les 4 évangiles, et les ouvrages qui peuvent entrer dans « l’apostolique ».

Vendu :

Zacharie 11/13 (A.T.) : « jette-le au potier … et je pris les trente sicles d’argent et je les jetai dans la maison de l’Éternel pour le potier ».

« alors Judas, qui l’avait livré, voyant qu’il était condamné, fut pris de remords et rapporta les trente pièces d’argent » Matthieu 27/3 (N.T.)

 

 

Crucifié :

Psaume 22/17 (A.T.) : « ils ont percé mes mains et mes pieds ».

« lorsqu’ils furent arrivés au lieu appelé crâne, ils le crucifièrent là ainsi que deux malfaiteurs » Luc 23/23 (N.T.).

 

 

L’ignominie :

Psaume 22/19 (A.T.) : « eux ils observent, ils me regardent, ils se partagent mes vêtements, ils tirent au sort ma tunique ».

« les soldats, après avoir crucifié Jésus, prirent ses vêtements et ils en firent quatre parts, une part pour chaque soldat. Ils prirent sa tunique, ils dirent entre eux : ne la déchirons pas mais tirons au sort à qui elle sera » Jean 19/23-24 (N.T.).

Alcuin montrant sa Bible à Charlemagne

Le  jardin de Gethsémané possède encore 8 oliviers dont l’origine se perd dans un passé lointain.

voie romaine en Cantabrique, Espagne

moine recopiant un texte sur  feuille de parchemin

Au Moyen-âge, les monastères ont une part importante dans la transmission de la Bible : la recopier en caractères « onciaux » c’est à dire en lettres majuscules sans espace entre les mots sauf pour indiquer le début d’un nouveau paragraphe et sans ponctuation.

L’ordre de ces livres variera mais ils sont ceux qui composent le : Nouveau Testament.

 

 

L’Ancien et le Nouveau Testaments ont été écrits par des personnes de condition et de vie différentes. Aucun livre, aucun écrit original n’a été découvert ou retrouvé. Mais, dès leur existence, conscients de la nécessité de transmettre le message divin aux générations à venir, plusieurs ont été chargés de leur conservation.

 

 

Les scribes reproduisent par l’écriture la loi et les écrits relatifs au culte. Par respect pour le texte, ils suivent scrupuleusement un certain nombre de règles établies dans le but d’obtenir des copies parfaitement conformes à l’original : ils comptent le nombre de lettres séparément, ils vérifient la fréquence de certains mots et des contrôles réguliers sont effectués en cours de travail.

 

 

En ce qui concerne le Nouveau Testament, le désir des chrétiens de posséder le plus grand nombre de livres possible et la propagation rapide de la foi sont à l’origine d’un grand nombre de copies.

 

 

Au 4ème siècle, le latin étant devenu « langue universelle », un père de l’église, Jérôme, et chargé de traduire les textes « grec » en cette langue. La tâche est terminée en 405. l’ouvrage est appelé VULGATE parce que mis à la disposition de tous ceux qui lisent cette langue.

César Auguste, 1er empereur de Rome, ayant décrété un recensement de tous les sujets de l’empire, Joseph et Marie se rendent à Bethléem (en Judée) pour se faire inscrire.

 

« lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme ».

                                                                 (Galates 4/4).

 

« le huitième jour, auquel l’enfant devait être circoncis, étant arrivé, on lui donna le nom de Jésus, nom qu’avait indiqué l’ange » (Luc 2/21).

 

Les anges louent :

« gloire à Dieu, dans les lieux très hauts et paix sur la terre... » (Luc 2/14).

 

Les bergers témoignent :

« ils racontèrent ce qui leur avait été dit au sujet de ce petit enfant » (Luc 2/17).

 

Les mages adorent :

« ils entrèrent dans la maison, virent le petit enfant avec

Marie, sa mère, se prosternèrent et l’adorèrent » (Matthieu 2/11).

évangiles

4

épîtres

1 4

Apocalypse

1

actes des apôtres

1

Jacques, 1et2 Pierre, 1, 2, 3 Jean, Jude

7

 

2 7

évangiles

4

actes des Apôtres

1

épîtres

21

Apocalypse

1